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DOCUMENTS.
cens, rente et fonds de terre que Sa Majesté a droit de prendre sur ladite maison par chacun an, ladite quittance datée du huitième juin mil six cent soixante-huit. Inventorié sur ledit décret, sur ladite dé­claration, sur ladite dernière, quittance de censive, Tun comme
Pautré pour le tout...................... Deux.
Item. Une quittance passée par-devant Rallu et François, notaires au Châtelet de Paris, le 8® jour de mai 1658, par ledit défunt, à la décharge de Nicolas Guilbert, secrétaire du Roi, de la somme de huit mille sept cent cinquante livres, faisant partie de douze mille cent cinquante livres, qui appartenoient audit défunt en la somme de vingt-quatre mille trois cents livres, à quoi se montoit le prix de Ia vente faite audit sieur Guilbert, par licitation, d'une maison et deux loges y désignées1, étant des successions de défunts Jean Poquelin et Agnès Mazuel, sa femme, père et mère dudit défunt, le surplus, depuis la­dite somme de huit mille sept cent cinquante livres jusqu'auxdites douze mille cent cinquante livres, montant à trois mille quatre cents livres étant demeuré ès mains dudit sieur Guilbert, savoir: deux mille sept cents livres pour la part dont ledit défunt étoit tenu de la somme de cinq mille quatre cents livres, pour reté du douaire viager consti­tué à Jeanne Varet par Nicolas Poquelin, son mari, par le contrat de leur mariage, à raison de trois cents livres par an, pour, après le décès de ladite Jeanne Varet, ladite somme de deux mille sept cent livres faire réversion audit défunt, conformément au contrat de tran­saction énoncé en ladite quittance, en laquelle est intervenu Me Lau­rent Regnault, procureur au Châtelet de Paris, qui a reçu dudit dé­funt la somme de quatre mille quatre-vingts livres qui lui étoit-due, tant en principal qu'intérêts, par ledit défunt et par Jean Poquelin, son fils, par obligation y mentionnée, au bas de laquelle quittance en est une autre, faite par Jacques Berger audit défunt, de la somme de quatre mille trois cent trente une livres dix sols, savoir : quatre mille cent livres pourle rachat, les principal et amortissement de deux cent vingt - sept livres quinze sols six deniers de rente, faisant partie de deux cent soixante-dix-sept livres quinze sols six deniers de rente à lui constituée par ledit défunt et par ledit Jean Poquelin, son fils, et encore par ledit André Boudet solidairement, par contrat y daté, ratifié par ladite Marie-Madeleine Poquelin, femme dudit Boudet, par acte étant au bas d'icelui ; la dernière quittance passée par-devant lesdits no­taires, ledit jour 8e mai 1658, avec laquelle quittance s'est trouvée la grosse en parchemin de l'obligation de quatre mille livres faite
t. Cette maison se trouvait rue de la Lingerie et avait pour enseigne lfimageida sainte Véronique; les deux loge», « tenant Tune L'autre -» étoient «assises dans Jjgnclos de la foire Saint-Germain,» suivant un bail fait le 8 février 1654, par Jean Poquelin et les autres héritiers.de Jean Poquelin, grand re de Molière. (Minutes de M9 Turquet.)